Les travaux d’exhumation des fosses communes à Rumonge, où était l’ONU en 1972, ont été provisoirement clôturés. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement burundais dans un communiqué publié récemment.
Cette initiative a été entreprise pour permettre aux familles des victimes de la répression de 1972 de retrouver les dépouilles de leurs proches et de leur donner une sépulture digne. Les autorités burundaises ont travaillé en collaboration avec des organisations internationales pour mener à bien cette tâche.
Selon les chiffres officiels, plus de 10 000 personnes ont été tuées lors de la répression menée par le gouvernement burundais en 1972. Les corps des victimes ont été enterrés dans des fosses communes à travers tout le pays. Cependant, peu d’efforts ont été faits pour identifier et exhumer ces corps jusqu’à présent.
Les travaux d’exhumation à Rumonge ont commencé en novembre 2020 et se sont poursuivis pendant plusieurs mois. Le processus a impliqué l’utilisation d’équipements spécialisés pour localiser les fosses communes et récupérer les restes humains.
Les autorités burundaises ont déclaré que les travaux avaient permis d’identifier plus de 100 corps jusqu’à présent. Les restes récupérés seront maintenant examinés par des experts médico-légaux pour aider à identifier les victimes et déterminer la cause exacte de leur mort.
Bien que les travaux d’exhumation aient été provisoirement clôturés, il est probable qu’ils reprendront dans un proche avenir. Les autorités burundaises ont déclaré qu’elles étaient déterminées à poursuivre leur travail pour aider les familles des victimes à obtenir justice et à honorer la mémoire de leurs proches.
En conclusion, la clôture provisoire des travaux d’exhumation des fosses communes à Rumonge est un pas important vers la justice pour les victimes de la répression de 1972. Les autorités burundaises doivent continuer à travailler avec diligence pour identifier toutes les victimes et leur donner une sépulture digne.