En raison de la pandémie de COVID-19, les envois de fonds des migrants devraient chuter de 14 % cette année, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les envois de fonds sont un moyen essentiel pour les migrants et leurs familles restées à l’étranger de survivre dans des conditions difficiles.
Selon l’OIM, la pandémie a eu un impact négatif sur la capacité des migrants à envoyer des fonds à leurs familles restées dans leur pays d’origine. Les restrictions liées aux voyages et aux déplacements ont entravé la capacité des migrants à travailler et à gagner suffisamment pour envoyer des fonds. Dans certains cas, les restrictions ont même entraîné une perte d’emploi. La chute des cours boursiers a également affecté la capacité des migrants à envoyer des fonds.
L’OIM estime que cette année, les envois de fonds devraient baisser d’environ 14 % par rapport à 2019. Cela représente une diminution importante par rapport aux années précédentes et signifie que les familles migrantes auront moins d’argent pour couvrir leurs besoins essentiels tels que l’alimentation, le logement et les soins médicaux.
Les pays qui sont fortement dépendants des envois de fonds sont particulièrement vulnérables aux effets négatifs du COVID-19 sur les flux financiers internationaux. L’OIM estime qu’environ 200 millions de personnes vivant dans ces pays dépendent des transferts financiers pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Pour soutenir ces personnes et réduire l’impact négatif de la pandémie sur les transferts financiers internationaux, l’OIM appelle les gouvernements à prendre des mesures immédiates pour faciliter le transfert d’argent entre pays et régions et assurer une protection sociale adéquate aux personnes touchées par la pandémie.