La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est ratifiée
Le 1er janvier 2021, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA) est entrée en vigueur après avoir été ratifiée par 54 des 55 États membres de l’Union africaine. Cette zone de libre-échange est considérée comme le plus grand accord commercial au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce.
La ZLECA vise à créer un marché unique pour les biens et services en Afrique, avec une population combinée d’environ 1,3 milliard d’habitants et un PIB combiné de plus de 3 billions de dollars. Cela permettra aux entreprises africaines d’avoir accès à un marché plus large et plus intégré, ce qui devrait stimuler la croissance économique et créer des emplois.
L’accord élimine les droits de douane sur environ 90% des produits échangés entre les pays africains signataires, ce qui facilitera le commerce intra-africain. Les pays signataires s’engagent également à réduire les barrières non tarifaires telles que les réglementations et les normes différentes qui ont entravé le commerce dans le passé.
La ZLECA devrait également encourager l’investissement étranger en Afrique en créant un environnement commercial plus stable et prévisible. Les investisseurs pourront bénéficier d’une réglementation harmonisée et d’un marché plus intégré, ce qui réduira les coûts liés aux différences réglementaires entre les pays.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour que la ZLECA atteigne son plein potentiel. Des infrastructures de transport et de communication insuffisantes, des barrières non tarifaires persistantes et des conflits politiques et militaires continus dans certaines régions d’Afrique pourraient entraver la mise en œuvre de l’accord.
Malgré ces défis, la ratification de la ZLECA est un pas important vers l’intégration économique de l’Afrique. L’accord devrait stimuler la croissance économique, créer des emplois et renforcer les liens commerciaux entre les pays africains. Cela pourrait également aider à diversifier les économies africaines en réduisant leur dépendance à l’égard des exportations de matières premières.