Burundi : l’AVOD continue de réclamer la lumière sur les événements passés

Depuis plusieurs mois, l’Association des Victimes des Oubliés du Burundi (AVOD) réclame justice pour les nombreuses personnes qui ont été victimes de la violence politique dans le pays. Malgré les promesses du gouvernement de faire la lumière sur les événements qui se sont déroulés, l’AVOD continue à demander des réponses et une véritable enquête sur ces crimes.

Les événements de 2015 ont été particulièrement violents au Burundi, avec des manifestations massives contre le président Pierre Nkurunziza et son intention de briguer un troisième mandat. La répression qui a suivi a été brutale, avec des arrestations arbitraires, des enlèvements et même des exécutions sommaires. Des milliers de personnes ont fui le pays pour échapper à cette violence.

Malgré cela, le gouvernement burundais a refusé d’admettre que ces violences avaient eu lieu. L’AVOD a donc pris les choses en main et a commencé à enquêter sur ces crimes elle-même. Elle a recueilli des témoignages de victimes et de témoins oculaires, ainsi que des preuves matérielles telles que des photos et des vidéos.

L’AVOD estime que plus de 1 200 personnes ont été tuées lors de ces événements, mais que ce chiffre pourrait être beaucoup plus élevé. Elle demande donc une enquête indépendante pour faire la lumière sur ce qui s’est passé et pour que les responsables soient traduits en justice.

Malheureusement, jusqu’à présent, le gouvernement burundais n’a pas montré beaucoup d’intérêt pour cette enquête. Il a même accusé l’AVOD de chercher à semer la discorde dans le pays. Cependant, l’association continue de se battre pour la vérité et la justice, et espère que la communauté internationale se joindra à elle dans cette lutte.

En réclamant justice pour les victimes de la violence politique au Burundi, l’AVOD montre que la vérité est importante et qu’elle doit être mise en lumière. Nous espérons que le gouvernement burundais entendra ces appels et qu’une enquête indépendante sera menée pour que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes.

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