Le COCAFEM et le GL appellent à l’augmentation du budget pour la prise en charge des victimes des VSBG au Burundi

Le COCAFEM (Collectif des associations et ONGs féminines du Burundi) et le GL (Groupe Lotus) ont récemment plaidé en faveur de l’augmentation du budget pour la prise en charge des victimes des violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) au Burundi.

Ces deux organisations sont particulièrement préoccupées par l’augmentation alarmante du nombre de cas de VSBG dans le pays. Selon les statistiques officielles, plus de 3 000 cas ont été signalés au cours des six premiers mois de cette année seulement. Cependant, les experts estiment que ce chiffre est largement sous-estimé car de nombreux cas ne sont pas signalés en raison de la stigmatisation sociale et du manque d’accès à la justice.

Le COCAFEM et le GL ont souligné que les victimes de VSBG ont besoin d’une assistance financière, médicale, juridique et psychologique pour se remettre de leurs traumatismes. Malheureusement, ces services sont souvent inaccessibles ou insuffisants en raison du manque de financement.

Les deux organisations ont donc demandé au gouvernement burundais d’augmenter le budget alloué à la prise en charge des victimes de VSBG. Elles ont également appelé à une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre les VSBG afin d’améliorer l’accès aux services pour les victimes.

Le COCAFEM et le GL ont souligné que la lutte contre les VSBG est une responsabilité collective qui doit impliquer tous les acteurs sociaux, y compris les autorités locales, les leaders communautaires et religieux, les médias et la société civile. Ils ont appelé à une prise de conscience accrue de la gravité du problème des VSBG et à un engagement plus fort de tous les acteurs pour y mettre fin.

En conclusion, le COCAFEM et le GL ont lancé un appel urgent au gouvernement burundais pour qu’il prenne des mesures concrètes pour lutter contre les VSBG et pour assurer une prise en charge adéquate des victimes. Ils ont également appelé à une mobilisation collective de tous les acteurs sociaux pour mettre fin à ce fléau qui affecte gravement la vie de milliers de femmes et de filles au Burundi.

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