Depuis le lancement de la campagne électorale pour les élections présidentielles au Burundi, plus de 200 militants du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) ont été arrêtés et emprisonnés. Cette répression politique inquiète les organisations de défense des droits humains qui dénoncent une violation flagrante des libertés fondamentales.
Le CNDD-FDD est le parti au pouvoir depuis 2005, il a remporté toutes les élections depuis cette date. Pourtant, malgré cette domination politique, le parti continue à faire preuve d’une grande intolérance envers toute forme d’opposition. Les militants du CNDD-FDD sont souvent victimes d’intimidation et de violences physiques.
La situation s’est aggravée avec le lancement de la campagne électorale pour les prochaines élections présidentielles prévues en mai 2020. Depuis le début de cette campagne, les arrestations se sont multipliées et des militants du CNDD-FDD ont été accusés d’incitation à la violence ou encore d’atteinte à la sécurité intérieure.
Les organisations de défense des droits humains dénoncent une répression politique qui vise à étouffer toute forme d’opposition et à museler la société civile. Elles appellent les autorités burundaises à respecter les libertés fondamentales et à libérer tous les prisonniers politiques.
Cette répression politique inquiète également la communauté internationale qui craint que le Burundi ne sombre dans une nouvelle crise politique. L’Union européenne a déjà suspendu son aide financière au pays en raison de la situation politique et des violations des droits humains.
Dans ce contexte, il est essentiel que les autorités burundaises respectent les libertés fondamentales et garantissent un climat apaisé pour les élections présidentielles. La communauté internationale doit également faire pression sur le gouvernement burundais pour qu’il mette fin à la répression politique et respecte les droits humains.